La présence de cellules cancéreuses dans un sein ou les deux, suppose la mise en place d’un protocole thérapeutique spécifique comme des séances de radiothérapie.
Ce traitement accompagne généralement une intervention chirurgicale qui vise à enlever le sein malade : la mastectomie. Il faut alors porter deux types de soutiens-gorge très spécifiques. En voici une présentation.
Radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie : le traitement connexe de l’opération de la poitrine en cas de cancer
Quand cela est possible, le spécialiste fait tout pour conserver le sein. On parle alors de tumorectomie. L’opération vise alors à éliminer par voie chirurgicale les cellules cancéreuses décelées. Mais quand le cancer est trop étendu, on procède à l’ablation du sein de manière totale.
Afin d’éviter le risque de récidive ; qui est pourtant toujours possible ; on propose à la patiente de suivre une radiothérapie, une chimiothérapie ou autre protocole qui semblera plus adapté en fonction du type de cancer, son étendue, mais aussi le profil médical de la personne.
Certaines patientes prennent le parti, malheureusement, d’arrêter les séances avant leur terme, du fait des effets secondaires. Il est important, pour augmenter les chances de guérison à long terme, de les terminer.
Tout de suite après l’opération, un soutien-gorge est obligatoire et la patiente va se féliciter de le porter, tant il va jouer un rôle dans la bonne cicatrisation de sa plaie.
Au bout de quelques mois, elle pourra se tourner vers un autre produit : le soutien-gorge post-mastectomie. Portrait de ces deux pièces de lingerie.
Soutien-gorge de contention et post-mastectomie : pour quels objectifs ?
Le premier ne s’envisage que tout de suite après l’intervention chirurgicale. Ayant pour but de maintenir les seins dans la même position pendant plusieurs jours, quand la reconstruction mammaire a été mise en place, il n’a pas de couture ou d’armature.
La plaie devant être observée, il est important de pouvoir y accéder facilement. Cela ne serait pas possible avec une ouverture par agrafes sur l’arrière puisque la femme ne peut pas utiliser ses bras. Ce soutien-gorge s’ouvre devant. Même à ce niveau, il y a une bande de tissu qui protège la peau. Elaboré avec un matériau respirant, il évite la macération qui serait possible puisqu’il doit être porté en continu.
Après l’opération, quand la cicatrisation est complète, la femme va rapidement s’apercevoir que la lingerie classique peut ne plus lui convenir, y compris si elle a un sein reconstruit, notamment parce qu’elle peut ressentir encore un inconfort, une gêne ou même des douleurs résiduelles.
Dans ce cas, elle peut se tourner vers de la lingerie spécifique : le soutien-gorge post-mastectomie. Il peut présenter les mêmes caractéristiques de conception que le soutien-gorge de contention en termes de confort et de maintien, mais qui se distingue par son côté glamour, ce qui n’était assurément pas le cas du premier.
Ce type de lingerie peut répondre aux besoins également d’une femme qui n’a pas pu avoir de reconstruction, quand on prend la décision de laisser sa poitrine plate là où il y avait auparavant un sein, ou quand on prend une prothèse en silicone amovible.
Dans le premier cas, le soutien-gorge n’aura qu’un bonnet. Dans le deuxième, il aura une poche dans laquelle la femme pourra insérer sa prothèse sans craindre qu’elle ne bouge et ce, même quand elle bouge de manière intensive.
C’est aussi pour cela que cette lingerie peut trouver sa déclinaison en maillot de bain. Reprendre le sport fait partie des actions à mettre en place pour aller mieux au fur et à mesure des mois, tout comme le fait de prendre soin de soi, de manière globale.